12 dimanches pour semer des mots – Ce que le Dictonarium m’a appris sur la communication

Du 24 mars au 23 juin, j’ai publié chaque dimanche une édition du Dictonarium du Vivant sur LinkedIn.

Ce format inédit — mi-poétique, mi-stratégique — est né d’une envie simple : créer un rendez-vous vivant autour des mots, inspiré par les rythmes du végétal.

Un post hebdomadaire, composé de 5 dictons + 1 focus, publié sans relâche pendant 12 semaines.

Avec toujours la même intention :

Semer des graines d’inspiration dans les esprits… comme on prépare une saison.

Aujourd’hui, je prends le temps de revenir sur cette expérience. Pas pour en faire un bilan chiffré, mais pour partager ce que j’ai appris en semant régulièrement, avec sincérité.

📌 Pourquoi ce format ?

• Parce qu’il n’existait pas (et qu’on m’a souvent dit : “Jamais vu ça sur LinkedIn”)

• Parce que j’avais besoin d’un format ancré, qui résiste à la tentation du buzz

• Parce que les entrepreneurs du vivant ont eux aussi besoin d’une communication enracinée, pas surjouée
  
  

J’ai voulu un format à la fois doux et marquant. Un fil rouge qui traverse la saison. Un post qui ne cherche pas à convaincre, mais à toucher. Parfois en silence.

🔁 Ce que j’ai testé (et ajusté)

• La forme : un vote ? un focus ? un seul dicton ?

• Le ton : plus poétique, plus éditorial, plus incarné

• Le rythme : chaque dimanche, sans exception

• Les images : visuelles simples, évocatrices, métaphores végétales
  
  

Chaque semaine a été une micro-expérimentation. Un terrain d’essai pour sentir ce qui crée du lien — ou pas.

🌱 Ce que ça a produit (au-delà des chiffres)

• Une fidélité discrète mais réelle (des lecteurs silencieux mais présents)

• Des partages spontanés, des commentaires précieux

• Une clarté nouvelle dans mon propre style rédactionnel

• Une régularité apaisante (pas de “doit marcher”, juste “doit exister”)
  
  

En cultivant ce format, j’ai cultivé bien plus qu’un post : j’ai consolidé ma posture. J’ai osé écrire ce que je n’aurais pas publié ailleurs.

🪴 Ce que j’en tire comme enseignement pour la communication

• Créer un rendez-vous, c’est donner un repère

• Le fond peut l’emporter sur la forme… si l’intention est claire

• On peut être constant sans être rigide

• Le vivant aime les formats poreux : souples, évolutifs, sincères
  
  

Le Dictonarium du Vivant n’est pas une stratégie de visibilité. C’est un espace. Un terrain d’essai pour une autre manière d’écrire, de communiquer… et de rester fidèle à ce qui compte.

☀️ Et maintenant ? L’été du Dictonarium s’annonce…

Le rythme va continuer. Peut-être autrement. Moins de dictons, plus de souffle ? Une phrase, une image, un écho des feuillages ?

La suite n’est pas figée. Mais une chose est sûre : tant que ça sème, ça vaut la peine.

Et vous, quelle forme aimeriez voir éclore cet été ?

📝 À retenir si vous êtes entrepreneur du vivant :

Créez un format qui vous ressemble, pas un format qui performe.

Soyez réguliers, mais souples. Laissez de l’espace à l’imperceptible. Et n’oubliez jamais que :

La parole n’est pas qu’un outil de vente — elle est un acte vivant.